La conversion

Le mot grec traduit par conversion dans nos bibles est metanoia (*)
Si on devait n'utiliser qu'un mot pour traduire metanoia, il faudrait dire métamorphose
La conversion n'est pas un regret suscité par notre manière de vivre - lire la note (*) ci-dessous - mais elle est un changement complet de notre être, de nos pensées, de nos actions, etc.

Se convertir : à quoi ?

On ne se convertit pas à une théorie, un dogme, une religion, une dénomination, etc. : ici, il s'agirait plutôt d'une adhésion
La conversion va de pair avec la foi, qui est relation avec Dieu

Se convertir, c'est se mettre en relation avec Dieu

Étant en relation avec Dieu, ce Dernier nous insufflera Sa Vie, qui opérera notre métamorphose

Ancienne/nouvelle création

De l'ancienne création, amenée à disparaître, nous passons à la nouvelle création (Ésaïe 65:17)
Du vieil homme, nous passons au nouvel homme (II Cor 5:17)
La conversion n'est pas un événement unique, que l'on peut dater : elle est continue, la métamorphose est permanente, ici et maintenant

(*) Le mot grec metanoia est parfois traduit par repentance
Or, la repentance n'est que le premier pas de la conversion : on regrette notre manière de vivre, de penser, d'agir
Mais si la repentance n'est pas suivie d'une véritable métamorphose, elle n'est qu'un pétard mouillé

La repentance n'est que le premier pas, le regret de nos actes, qui mène au baptême d'eau de Jean-Baptiste (*)
Le second pas est la conversion : une fois nos actes regrettés (qui sont la conséquence de ma nature pécheresse) je dois renoncer à cette nature pécheresse (la cause de ces actes), renoncement que je ne pourrai mettre en oeuvre que par le baptême de feu de Jésus (*)

La repentance/baptême d'eau, c'est pour les péchés (lavés par le Sang, vin de la Cène)
La conversion/baptême de feu, c'est pour le péché (brisé à la Croix, pain de la Cène)



(*) les 2 baptêmes sont cousins, comme Jésus et Jean-Baptiste: rien n'est laissé au hasard, dans la Bible