Gen. 3:19 

À la sueur de ta face tu mangeras ton pain, jusqu'à ce que tu retournes à la terre, car c'est d'elle que tu as été pris - car tu es terre et tu retourneras à la terre



À la sueur de ta face tu mangeras ton pain

Une fois que la décision est prise de décider par soi-même de ce qui est bien et de ce qui est mal (arbre - ou bois - de la connaissance du bien et du mal), nous ne sommes plus dans le repos de Dieu : c'est par nos propres forces, en souffrant spirituellement (sueur de notre face, de notre identité, de notre moi - et enfantement spirituel dans la douleur) que nous aurons à faire fructifier puis à assimiler la nourriture spirituelle terrestre, qui finalement nous fera retourner d'où nous venons, cadavres horizontaux puis terre (pourriture mélangée de fragments de roc concassés et dispersés), là où rampe horizontalement le serpent

Au contraire, en dilatant les pores de notre face, et en ouvrant les portes de notre face - narines et bouche - pour respirer à pleins poumons spirituels l'Esprit - yeux - pour Le voir -  oreilles - pour L'écouter et L'entendre - puis en le laissant faire en nous, à notre place - tout en ne nourrissant plus la chair de pain spirituel terrestre, afin de la faire dépérir (*) - et en laissant cet Esprit prendre toute la place en nous - afin que la chair meure étouffée (*) - et en laissant le Soleil de Justice brûler la chair (*) - nous construisons sur le roc Unique, et pouvons nous redresser verticalement, devant l'Arbre - ou bois - de Vie, la Croix, qui est notre point de départ pour la marche, avec pour toute nourriture spirituelle céleste le Pain de Vie, notre manne venue du Ciel

(*) la chair doit disparaître - dans le sens d'en être affranchis - et non pas être refoulée, car elle n'en deviendrait que plus dangereuse